A chaque scrutin législatif ou municipal, un même constat : les jeunes délaissent les urnes. Ils voient le vote comme un droit, que chacun est libre d’exercer. Plus qu’une dépolitisation, une nouvelle conception de la citoyenneté. Qui est parfois le jeu des extrêmes.
On les disait «éloignés», «ennuyés» ou même «blasés» par la politique, et les chiffres des dernières élections - municipales et européennes - semblaient avoir, à nouveau, renforcés ce sentiment. Après avoir interrogé 972 jeunes de 15 à 17 ans et 1002 de 18 à 25 ans, décrit plutôt une frustration des nouvelles générations, déçues notamment par les logiques partisanes. Source: etudiants.lefigaro.fr
Selon l'INSEE, 53 % des jeunes de 18-19 ans se déclarent plutôt optimistes pour leur avenir professionnel et un sur cinq (21 %) plutôt inquiets, les autres ne se prononçant pas. Les filles se démarquent des garçons, 50 % seulement sont optimistes contre 57 % des garçons. Les partis politiques ne font plus rêver les jeunes. Selon un sondage Odoxa-Dentsu, un tiers des 18 à 34 ans se détourne de la politique, jusqu’à rejeter les partis historiques. S'ils se disent incapables de définir de quel parti ils se sentent le plus proches, ils sont tout de même 19% à reconnaître leur proximité avec les idées du Front national.
Le parti dirigé par Marine Le Pen est d'ailleurs le premier cité dans les préférences des jeunes Français. Suivent Les Républicains avec 14% et le Parti socialiste avec 11%.Source : lci.fr